L’édition 2021 du « Coup de Balai » regroupera plus de 90 actions de ramassage des déchets dans les cantons de Vaud et Fribourg. Du 10 au 18 septembre, la population et les écoles seront invitées à participer à des ramassages dans les espaces publics, le long des routes et des cours d’eau ou encore en forêt.
Masques dans les rues, canettes au bord des routes, plastiques en tous genres dans la forêt. Les déchets sauvages s’accumulent dans les espaces publics, générant de la pollution et d’importants coûts de nettoyage. Pour mobiliser la population, les cantons de Vaud et Fribourg organisent chaque année l’action « Coup de Balai ». Ayant habituellement lieu au printemps, l’édition 2021 a été reportée du 10 au 18 septembre 2021 en raison de la pandémie de coronavirus.
Témoignant d’une forte mobilisation, cette édition regroupera plus de 90 actions organisées par des communes, des écoles, ou des associations. Elles prendront des formes diverses autour du nettoyage de lieux de vie communs (chemins, parcs publics, forêt, rives de cours d’eau) dans une ambiance conviviale.
Se tenant pour la 19e année consécutive dans le canton de Vaud et la 16e à Fribourg, le « Coup de Balai » vise à sensibiliser la population au respect de la propreté du domaine public et de lui faire prendre conscience des coûts que la collectivité doit supporter pour remédier aux incivilités.
Un ambassadeur de choc
Pour la troisième année consécutive, Bob Morlon sera l’ambassadeur du Coup de Balai. Cet employé communal gruérien, reconnaissable à sa casquette et ses lunettes oranges, a acquis une large notoriété à la suite des vidéos pleines d’humour et de franc-parler diffusées pour sensibiliser le grand public sur la thématique des déchets sauvages. Il mettra à profit son impact sur les réseaux sociaux pour promouvoir l’opération Coup de Balai 2021.
Coûts et impacts environnementaux du littering
Le littering désigne le phénomène qui consiste à abandonner les déchets, intentionnellement ou par négligence, dans les espaces publics. En plus d’altérer la qualité de vie et de renforcer le sentiment d’insécurité, il occasionne de très importants coûts de nettoyage. La facture qui lui est imputable a ainsi été estimée à quelque 200 millions de francs par année en Suisse, dont les trois quarts sont supportés par les communes.